
L’étude de faisabilité
VALOREM travaille de concert avec les élus et les agents du territoire. Mobiliser et bénéficier de leur expertise ainsi que de leur connaissance du territoire et de ses acteurs permet d’assurer le bon déroulement du projet au niveau local. Le territoire veille donc à la prise en compte des impacts du projet sur les riverains, leurs activités, le paysage ou encore sur la biodiversité. L’objectif est de considérer les visions de chacun afin d’assurer la meilleure acceptabilité possible du projet.
L’étude de faisabilité analyse très précisément les spécificités de votre territoire au travers de différentes thématiques. Elle est réalisée par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts indépendants (naturalistes, paysagistes, acousticiens, architectes, géomètres…).
L’étude de faisabilité se décompose en 2 temps :
• L’étude de l’état initial consiste en une analyse de l’environnement physique, naturel, paysager et humain du site.
• L’étude des impacts vise à identifier les effets possibles du futur parc afin de l’intégrer au mieux dans son environnement.
L’analyse de ces études techniques et environnementales permet de déterminer la faisabilité du projet et ses caractéristiques (nombre d’éoliennes, localisation, dimensions).
VALOREM détermine l’emplacement de chaque éolienne, en concertation avec les élus et les spécialistes ayant réalisé les études.
Nous comparons plusieurs variantes d’implantation puis choisissons la plus adaptée aux spécificités du territoire, tout en assurant une production d’électricité optimale. L’implantation finale respecte aussi les recommandations des bureaux d’études et des services de l’Etat.
L’étude sur le milieu humain
Le paysage
En se basant sur différents périmètres d’étude, un expert paysagiste analyse les éléments structurant le paysage local (relief, hydrologie, voies de communication, lieux de vie, points de vue emblématiques, patrimoine culturel et touristique, projets et parcs éoliens aux alentours, lignes électriques, châteaux d’eau…). Le paysagiste détermine ensuite les points de vue emblématiques et propose des scénarios d’implantation intégrant au mieux les éoliennes au paysage.
L’acoustique
La loi française est extrêmement ferme et respectueuse des riverains des parcs éoliens. Au niveau des habitations les plus proches, l’émergence
sonore générée par les éoliennes ne doit pas être supérieure à 5 décibels le jour et 3 décibels la nuit par rapport au bruit initial (avant l’implantation des éoliennes).
Il nous faut donc connaître avec précision le niveau de bruit ambiant existant actuellement. Avec l’accord des habitants, des sonomètres ont été installés au niveau des habitations proches de la zone d’étude.
Le potentiel éolien
Le potentiel de vent est estimé grâce aux études réalisées par VALOREM sur le site de Val de Moine (voisin de 11 km), aux données récoltées par le SODAR (installé de juin 2018 à juin 2019) ainsi que celles du mât de mesure monté depuis en juillet 2019. Ces données sont corrélées à celles des stations Météo-France régionales et à des modélisations numériques spécialisées. A partir de ces éléments, nous pouvons déterminer la vitesse moyenne et les directions du vent à hauteur de pales et donc estimer au plus juste la production électrique du futur parc. Ces calculs nous guident pour choisir l’implantation des éoliennes et sélectionner les technologies les mieux adaptées au vent présent sur site.
L’étude environnementale
Cette mission a été confiée à un acteur du territoire de Mauges Communauté : le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) Loire Anjou. Cette association locale connaît parfaitement l’environnement des Mauges et elle est spécialisée dans la préservation de la biodiversité.
Pendant un cycle biologique annuel, des spécialistes vont recenser les différentes espèces, enregistrer leur occupation du site et analyser les impacts potentiels du futur parc éolien.
Le déroulement d’une étude naturaliste s’organise autour de 3 thèmes :
Les oiseaux
Durant une année, des ornithologues interviennent au lever du jour pour réaliser des observations. Selon la saison, la fréquence des visites varie d’une tous les mois à une tous les 15 jours.
Les chauves-souris
Une fois le soleil couché, des chiroptérologues, équipés d’instruments de mesure spécifiques, écoutent les ultrasons des chauves-souris afin de les identifier. Ils se déplacent en voiture et à pied, équipés de lampes torches. Un point d’écoute en hauteur, installé sur le mât de mesure, permet aussi d’affiner notre connaissance des chauves-souris.
La flore et la petite faune
Des botanistes et des spécialistes de la faune inventorient les plantes et les animaux terrestres (amphibiens, insectes, reptiles…). Ils parcourent le secteur à pied durant la journée.